Déclaration de candidature 2020

La déclaration de candidature qui suit n’est pas un programme, bien qu’elle contienne certains éléments importants qui seront repris dans le programme à venir.

Celui-ci s’articulera autour des souhaits que les habitants de notre commune nouvelle me font remonter tel que je l’ai proposé.

Un programme souhaité par les citoyens pour leur commune, et non pas un programme issu de l’imagination de quelques-uns, qui serait en total décalage avec les souhaits des Aimerains.

Retranscription de la version papier de ma déclaration


www.alp-2020-jd.com

Élections Municipales de mars 2020

Déclaration de candidature

Jacques Duc

Bonjour à toutes et à tous, habitantes et habitants de notre commune nouvelle d’Aime La Plagne

Je voudrais tout d’abord me présenter pour ceux qui ne me connaissent pas.

Je m’appelle Jacques Duc, j’ai 57 ans, je suis célibataire, j’habite Aime depuis ma naissance, mes parents et mes aïeux sont originaires de Granier. J’ai exercé et exerce encore différentes activités localement en tant que pluriactif comme bon nombre d’entre nous. Mon activité principale a été celle de moniteur de ski pendant près de trente ans. J’ai eu également tout au long de ma vie une activité sportive débordante dans plusieurs disciplines, en ayant atteint le haut niveau pour certaines d’entre elles, et même en tant que pionnier pour le parapente dès 1980.

En 2014, j’ai conduit une des deux listes d’opposition face à Mme Corine Maironi-Gonthier, et je me présente à vous aujourd’hui toujours comme opposant à cette dernière, car je n’ai pas changé d’avis, bien au contraire, surtout après avoir observé de très près l’action et l’inaction de notre maire pendant ces six années.

En préambule, je tiens à préciser que si vous recevez cette déclaration de quelques pages en version papier, cela ne signifie pas que j’occulte l’impact écologique de cette démarche bien au contraire. Cependant, comme la « fracture numérique » est toujours d’actualité pour une partie de nos concitoyens qui n’ont pas accès à l’information via internet, et qu’il m’est impossible de cibler ces personnes uniquement, je n’ai pas d’autres choix à regret, que de communiquer à l’ensemble de la population de notre commune via ce support papier.

À cette explication, il me revient de dire également, que compte tenu de l’inégalité dans l’accès aux technologies de l’information et de la communication numérique dont ces personnes sont victimes, je ne pouvais pas non plus restreindre le message que je compte faire passer à une déclaration d’une page, et ne pas leur donner la même information que celle qui est disponible en ligne, en quantité et en diversité, ce qui explique le volume important de cette déclaration ; cela aura l’avantage également de restreindre d’une manière conséquente l’envoi de documents à répétition dans le temps.

Pour terminer cette explication, je profite de cette occasion pour dire que cette « fracture numérique » qui marginalise une partie de nos concitoyens, fera l’objet d’une mesure que je vais proposer plus tard qui visera à gommer au maximum du possible cette différence de traitement au sein de notre population.

Vous trouverez ce document en intégralité ainsi qu’un complément d’informations sur mon site internet :

www.alp-2020-jd.com

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La déclaration qui suit se décompose en six parties :

Introduction : page 2 à 5

Présentation - constat : page 5 à 13

Projet Aime 2000 : page 13 à 14

Avenir : page 15 à 17

Gouvernance locale : page 17 à 18

Proposition démocratique : page 18 à 19

----------------------------------------------------------------------------Introduction----------------------------------------------------------------------------

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je dois tout d’abord préciser que je ne me satisfais pas d’être un opposant invétéré et systématique, mais plutôt d’être une force de proposition, ce que j’ai toujours été dans le passé, et ce que je me suis efforcé d’être auprès des décideurs en place tout au long de leur mandat en mettant de côté nos désaccords, en étant toujours « entendu », mais jamais écouté.

À force de pas être écouté, trois solutions s’offrent à nous : soit on baisse les bras et on abdique parce que découragé par l’absence de résultats obtenus, soit on se complaît à critiquer le système ad vitam aeternam sans apporter de solutions, ou alors comme moi, on reste fidèle à ses opinions, à son analyse, sans dévier de trajectoire, et on va au bout de son raisonnement en proposant une alternative à ce que l’on dénonce.

Pour ce faire, je ne connais qu’une méthode : le pragmatisme, en ne s’appuyant que sur les faits, rien que les faits pour dresser tout d’abord un constat de la situation dans laquelle se trouve notre commune. Ce travail a été fait, et cela m’a permis de conclure qu’après ces six années de présence de Mme Corine Maironi-Gonthier à la tête de l’exécutif local, il fallait, avec encore plus de vigueur qu’en 2014, se positionner en tant que force d’opposition à notre maire et à sa réélection pour le mandat à venir en proposant une autre alternative.

À cela, je dois aussi rajouter, que quand on aime autant que moi vivre dans notre beau bassin Aimerain, que l’on est conscient de cette chance qui nous a été donnée, et que l’on est animé comme beaucoup d’entre nous par l’envie de rendre à notre belle vallée tout ce qu’elle a pu nous donner tout au long de notre vie, on ne peut que s’investir pour notre commune pour la rendre plus belle encore, plus accueillante, et surtout plus performante.

Pour cela, il faut déjà bien évidemment être conscient du potentiel énorme de notre commune sur l’ensemble de son territoire au sein de notre bassin Aimerain, de bien la connaître, et par-dessus tout de respecter tous ceux qui la peuplent, du plus petit hameau au bourg le plus important. De tout cela, j’en suis très conscient pour ma part et ce depuis toujours, mais ce n’est pas le cas de notre maire actuel dont je doute fortement à la vue du bilan de son mandat, qu’il ait conscience de ce que je viens de décrire.

C’est donc bien la situation de notre commune qui impose malheureusement de s’opposer quasiment en permanence aux décisions prises, tant les erreurs et les mauvais choix, ou encore l’absence de choix, sont préjudiciables pour Aime et nos villages.

Pour proposer un autre projet, il faut déjà expliquer pourquoi le projet mis en place par notre maire est un projet qui ne sert pas les intérêts de nos concitoyens ou ne répond pas à leurs attentes, et là, il y a matière à expliquer, et ensuite faire la démonstration que ce que l’on nous dit en permanence est loin d’être en phase avec la réalité et surtout la vérité.

Personne ne sera donc surpris de voir que les sujets traités sont nombreux, et tous aussi importants les uns que les autres, sans pour autant qu’il soit possible ici de tous les évoquer.

Les écrits sont importants, souvent indispensables, mais sachez cependant que je ne compte pas me cacher derrière ceux-ci. Je suis bien évidement à la disposition de vous tous, si vous le désirez pour débattre de tous les sujets, cela sans attendre les quelques réunions électorales auxquelles on nous a habitué jusqu’à présent.

En déclarant ma candidature bien en amont de la « campagne officielle » des deux semaines précédant l’élection municipale, je veux donner à notre commune nouvelle le temps nécessaire pour débattre des sujets importants qui ne sont jamais abordés ou alors à peine survolés durant cette période trop courte.

Réduire ces échanges ou débats aux seules réunions auxquelles nous avons été habitués à dix jours de l’élection, consiste pour ma part à mépriser nos concitoyens, et nuit à la bonne qualité des échanges démocratiques, car nous savons toutes et tous que ces


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réunions ne permettent pas de toucher suffisamment de personnes de notre commune, et que le temps n’est plus à quinze jours du scrutin de débattre de sujets importants, alors que tous les programmes sont arrêtés depuis longtemps, et qu’aucun des candidats ne changera une ligne de ce qu’il compte soumettre au vote en fonction de ce qu’on aura pu lui dire lors de ces réunions. Ces réunions sont trop tardives, et totalement inefficaces.

Il en est de même pour les publications par voie de presse ou les tracts des candidats lors de la campagne, qui arrivent eux aussi bien tardivement, en ne faisant uniquement qu’un bref résumé des programmes respectifs.

C’est pourquoi, dès aujourd’hui, je compte « mettre sur la table » tous les sujets, y compris ceux qui ne sont jamais ou rarement traités, cela avec un éclairage différent de celui de la communication communale qui, il faut l’avouer, a pour habitude de présenter les choses sous un angle avantageux pour elle.

Il n’y a pas de hiérarchie à faire au sein des sujets qui préoccupent nos concitoyens, tous ont leur importance et aucun d’entre eux ne doit être traité à la marge parce ce qu’il serait de moindre importance, et c’est bien là la mission première d’un élu que de s’attacher à solutionner tous les problèmes de ses administrés, avec pour priorité absolue de résoudre ceux qui sont récurrents et jamais traités.

Nos concitoyens en ont marre d’entendre notre maire actuel dire, comme à son habitude, « entendre les remarques et la colère de ses concitoyens », en ne faisant rien d’autre que de promettre de se « pencher sur les solutions à trouver », en dégainant quand il est acculé, l’arme absolue « des finances locales qui ne sont pas extensibles », et le maintien « d’une fiscalité raisonnable », pour masquer son incapacité à résoudre ces problèmes.

L’excuse des finances insuffisantes se trouve être vraiment le motif à ne pas invoquer, car tout n’est qu’une question de bons choix à faire et de gestion rigoureuse de l’argent de nos concitoyens, et surtout de volonté.

Je peux vous assurer que tout est finançable en l’état actuel des choses, il suffit simplement de basculer le produit des dépenses inutiles qui sont nombreuses et coûteuses, vers des choses nécessaires et utiles, sans avoir à augmenter d’un euro nos impôts.

Ma principale motivation est bien de remettre de l’ordre dans la gestion de nos finances publiques, car s’il manque de fonds pour réaliser les modestes et légitimes souhaits de nos concitoyens, ou pour aider efficacement nos associations, il y a des domaines où l’on jette littéralement l’argent public par nos fenêtres. Mme le maire sait de quels domaines je veux parler, car je l’ai interpellée à de nombreuses reprises sur ces sujets, sans résultats aucun, si ce n’est de m’entendre dire qu’elle « entend mes remarques justifiées » comme toujours, et que les choses ne sont pas aussi simples etc etc.

Il est clair que les choses ne peuvent pas être simples quand l’on n’a pas le courage ou l’honnêteté de reconnaître ses erreurs ou son amateurisme, et que l’on a l’habitude de mettre la poussière sous le tapis et de cadenasser la communication pour que rien ne se sache.

Notre maire joue une partie d’échecs en permanence, en déplaçant ses pions en fonction de son intérêt « politique », mais pas de celui de sa commune, quitte même à changer les pièces de son jeu en cours de partie, tel que nous avons pu l'observer récemment...Notre maire a "convaincu" pour l'instant une trentaine de pions , mais il en reste plus de 4500 à convaincre qui eux ne sont pas de simples pions, ce sont les habitants de notre commune qui ne se laisseront plus manipuler à coups de promesses comme en 2014.

Notre maire ne cesse de confondre l’intérêt qu’elle a à faire aboutir les dossiers qui sont importants à ses yeux, mais pas à ceux de ses administrés, ce qui n’est pas la même chose du tout. Les sujets qu’il qualifie de beaux et ambitieux, le sont dans son imaginaire ou ses désirs, mais ne font pas partie des désirs de ceux de ses concitoyens qui eux, ont le désir bien plus modeste. Ceux-ci sont préoccupés en premier lieu par les sujets qui font leur quotidien, bien plus que ceux qui concernent l’avenir de projets qui ne se feront jamais, parce que mal pensés, ou mal gérés. Il faut dire qu’en la matière, nous commençons tous à avoir une belle collection de beaux et ambitieux projets de notre maire sur notre étagère des promesses électorales non tenues.

Le décalage entre les souhaits de notre maire et ceux de ses concitoyens existait déjà en 2014 à la vue du résultat des élections, mais six années plus tard, le décalage s’est transformé en fracture. D’un côté le petit monde de notre maire fait de ses désirs et souhaits déconnectés de la réalité, auquel s’ajoutent quelques anciens « vrais-faux opposants » de 2014 qui ont perdu la mémoire ; et de l’autre, le monde dans lequel tous ses administrés vit, qui lui est bien le monde réel, qu’ils aimeraient également beau et ambitieux, mais pas à grand coups de projets pharaoniques et coûteux qui ne verront soit jamais le jour, ou ruineront nos finances. Nos concitoyens veulent un projet d’avenir au sens large pour notre belle commune, mais pas qu’on leur parle de l’avenir des projets de notre maire.

Que celui-ci ait le courage dès aujourd’hui, cela bien en amont du scrutin à venir, d’organiser une consultation locale pour connaître l’état du soutien de sa population concernant les dossiers qui sont positionnés par lui comme importants et vitaux pour notre commune, et il jugera de lui-même du résultat.

Comme cette consultation ne sera jamais organisée, et que la vérité ne fait pas souvent bon ménage avec les promesses et les déclarations pompeuses de notre maire, nous allons nous-mêmes nous charger d’informer nos concitoyens sur la base des faits réels, et nous sommes certains qu’ils seront heureux d’avoir enfin une information complète et juste qu’ils n’ont jamais eue, à part de s’entendre dire que tous ces projets sont beaux et ambitieux.


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Désormais, Mme le maire devra répondre à tous les habitants de notre commune, qui vont avoir une parfaite connaissance de ces dossiers, et qui vont lui poser les mêmes questions, et si tous obtiennent les mêmes non-réponses, je suis persuadé que tous sauront utiliser à bon escient l’arme absolue que la constitution nous a donnée, c’est à dire nos bulletins de vote qui remettront j’en suis certain, les choses à leur bonne place.

Je peux vous assurer que pour obtenir les données et les chiffres dans leur détail qui ne sont jamais portés à la connaissance des citoyens que nous sommes, et les explications des contextes qui font que telle dépense a été faite pour la véritable raison, cela relève d’un parcours du combattant que seuls des sujets super entraînés et aguerris aux pratiques locales, peuvent entreprendre ; et encore, car il y a des données que pour ma part je n’arriverai jamais à obtenir sous couvert d’une soi-disant protection des données privées ou de je ne sais quel « secret défense », tant cela parait « top secret ».

Question : ? Qu’y a-t-il de « top secret » à vouloir connaître l’utilisation de nos deniers publics dans le détail ?

La vérité est que cette opacité est entretenue à dessein en multipliant les structures en cascade et les interactions entre elles, qu’elles soient communales ou intercommunales, et certains financements deviennent ainsi difficilement traçables, voire intraçables. Il suffit de tenter d’expliquer tous ces fonctionnements divers et variés à nos concitoyens, pour se rendre compte que ceux-ci perdent pied très rapidement au cours de l’explication, même si celle-ci est la plus claire possible.

Avouez qu’il y a de quoi, et tous, je vous dis bien tous, concluent qu’il faut rendre tout cela transparent, clair et compréhensible de tous, et surtout simplifier tout cela.

Si l’on veut renouer le lien qui ne cesse de se défaire entre les citoyens et ceux qui les dirigent, avoir un soutien et une adhésion plus massive de la part de nos concitoyens aux projets portés et aux décisions prises, alors il va falloir passer par une refonte du système local que nous finançons tous, et le simplifier au maximum afin que tous sachent où et comment leur argent est réellement dépensé en temps réel, cela dans la plus grande transparence.

Ceci est pour moi la base du contrat à passer avec ceux qui nous éliront. Une bonne connaissance et maîtrise des dossiers passe inévitablement par l’information la meilleure et la plus objective des choses. Comme il n’y a pas d’autre vérité que celle du terrain et des actes accomplis, ce sont les faits et rien que les faits qui parleront.

Dans le cas présent de notre commune nouvelle d’Aime la Plagne, il s’avère que certains sujets pour leur bonne compréhension, méritent à eux seuls de faire l’objet d’un traitement spécifique vu leur importance, et cela en dehors du cadre de la déclaration qui suit. C’est pourquoi vous trouverez des onglets sur mon site internet où ces sujets sont développés.

D’autres sujets seront abordés ultérieurement, au fur et à mesure de l’avancement de la consultation que je lance aujourd’hui auprès de nos concitoyens, tel que cela vous est proposé à la fin de ma déclaration, car la démocratie, c’est dès maintenant et plus un rêve ou une promesse.

Désormais, ce ne sera plus à une personne et une équipe élue pour six ans de décider de ce qui est bien pour les habitants de notre commune nouvelle, c’est pourquoi je propose dès maintenant que ce soit à vous tous de décider de ce qui est important à vos yeux, et des sujets que vous voulez voir être mis en avant dans cette campagne et traités dans le mandat à venir.

Cela risque de surprendre, et je peux le comprendre, car nous n’y avons jamais été habitués jusqu’à présent ou alors il s’agissait d’une parodie de démocratie, car les choses sont toujours décidées bien avant que l’on nous en parle, ou que l’on en parle même à certains conseillers municipaux, même s’ils font partie de commissions au sein du conseil municipal. Si vous faites confiance à l’équipe que je me propose modestement de conduire, la norme sera la concertation préalable pour toutes les décisions importantes, et cela tout au long du mandat à venir, ainsi que la transparence totale sur tous les sujets et dans le détail.

Cependant, il m’est apparu indispensable d’évoquer un sujet en priorité, cela dès ma déclaration, car notre maire en a fait un des trois sujets très importants de son mandat passé, et du mandat à venir qu’il compte briguer.

Il s’agit du projet de Plagne Aime 2000, qui occupe une bonne partie du temps de notre maire, mais surtout qui préoccupe au plus haut point tout le monde du fait de ses répercussions pour notre commune et pour notre environnement.

Je sollicite donc un peu de votre temps et vous en remercie par avance, pour lire l’ensemble de mon « travail », pour lequel j’ai essayé d’être le plus concis possible, mais comme il est important d’être précis, il est impossible de résumer certains sujets en quelques phrases, car ceux-ci pris séparément méritent déjà à eux seuls des heures d’explications et d’échanges pour leur bonne compréhension.

Je ne parlerai ici que des faits et rien que des faits, tout le reste n’est que palabres inutiles et nous amènent six ans plus tard au point où nous en étions six ans plus tôt, donc nous avons fait du sur place, comme dans beaucoup de dossiers importants.

Faire du sur place dans le domaine éminemment concurrentiel du tourisme au sens large, revient inévitablement à reculer.

S’il y a bien un domaine où nos décideurs sont passés maîtres, c’est dans l’art de découvrir de bonnes idées que d’autres ont déjà trouvées dix années plus tôt si ce n’est bien plus.

Le meilleur exemple se trouve être l’hypothétique liaison téléportée entre Aime et la Plagne, dont on parle depuis des lustres en se demandant comment nous pourrions la réaliser et la faire fonctionner, alors que nous avons de multiples exemples autour de


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nous de réalisations similaires qui sont toutes de belles réussites, dont une pas plus loin qu’à Bourg Saint Maurice, qui depuis 52 ans et avec trois appareils successifs et différents, relient Bourg Saint Maurice à sa station des Arcs.

Continuons donc à réfléchir, discuter et à faire réaliser des études, et encore des études coûteuses pendant que la concurrence elle, s’amuse de nous voir réfléchir et nous poser des questions qu’elle ne se pose plus depuis 52 ans.

Cette échelle de temps, n’est-ce pas également à peu de chose près la présence de notre maire au sein de l’exécutif communal Aimerain ? N’a-t-il pas observé ce qu’il se passait à 14 km en amont d’Aime ? L’a-t-on entendu depuis tout ce temps mettre ce sujet sur la table et pousser notre ancien maire M Chenu à s’emparer du sujet si toutefois ce dernier avait été réticent à entreprendre une telle opération ? Notre maire aurait donc besoin de six années supplémentaires pour faire ce qui n’a pas été entrepris par ce dernier durant toutes ces années de présence au sein de l’exécutif Aimerain, et souvent à des postes importants ?

J’explique en détail sur mon site internet dans l’onglet concernant la liaison « vallée-station », pourquoi rien ne se passe depuis 2014, et pourquoi il ne se passera rien si les choses devaient rester en l’état.

Nous sommes tous fatigués d’entendre les éléments de langage dont est coutumier notre maire ! Ce dernier utilise tout ce qu’il est possible d’utiliser pour éviter de répondre à nos questions, ou pour trouver une bonne raison de mettre la faute sur d’autres. Les personnes concernées se reconnaîtront, car ils ne sont plus là pour nous donner leur version du passé et le pourquoi de tels ou tels choix.

Je vais être on ne peut plus clair dans le dossier que j’ai consacré sur le sujet, mais je peux déjà vous dire ici, que si cette connexion téléportée ne se fait pas dans les dix années à venir, il faudra alors enterrer ce projet et passer à autre chose. Dans ces conditions, il aurait mieux valu laisser ce projet là où il était, c’est-à-dire enfoui profondément dans le cimetière des bonnes idées toujours discutées et étudiées de façon coûteuse, mais jamais réalisées depuis l’origine de notre station.

Il y a l’action et les discours, et quand on ne fait que parler, on a évidemment plus assez de temps à consacrer à l’action…

---------------------------------------------------------------------Présentation – constat---------------------------------------------------------------------

Si je me présente aujourd’hui à nouveau devant vous, c’est parce que je pense plus encore qu’il y a six ans, qu’il nous faut absolument changer de politique, de méthode, car il y a urgence pour notre commune nouvelle d’Aime la Plagne, pour notre bassin Aimerain. Je laisse donc à d’autres les ambitions personnelles et les calculs politiques qui sont dignes pour moi d’une époque révolue,

Ceux qui me connaissent peuvent y voir une forme de constance dans l’analyse de la situation qui est faite, car cela fait près de vingt-cinq ans que je fais les mêmes constats en tirant les mêmes signaux d’alarme, en préconisant d’anticiper les changements à venir, et voici qu’aujourd’hui nous sommes amenés à faire des choix déterminants, et rien n’a été anticipé.

Il faut reconnaître à notre maire également une certaine forme de constance, mais malheureusement pour nous, c’est celle qui consiste à persister dans l’erreur au détriment des intérêts des habitants de notre commune nouvelle.

Voilà ce qui me motive à vouloir, avec encore plus de force qu’auparavant, changer le cours des choses avant qu’il ne soit définitivement trop tard. Nous sommes à un moment charnière pour notre commune et notre économie locale, et il est urgent de réagir.

Il aurait été évidemment souhaitable pour tous que les choses changent, et si cela avait été le cas, je m’en serais réjouis et ne serai pas là devant vous aujourd’hui. En réalité, il n’en a rien été sur le fond, ce qui pour ma part ne m’a pas vraiment surpris, car cela était malheureusement prévisible, et cela m’attriste.

Si les problèmes et les questions de fond sont toujours les mêmes, et toujours sans réponses, il n’en a pas été de même pour la forme, qui elle n’a pas été oubliée, elle a même été privilégiée.

Personne n’a été dupe de voir que les élections approchaient à grands pas, quand les changements ou embellissements les plus visibles, comme les réfections de chaussées, les ronds-points, les nouveaux parkings, les inaugurations ou encore le résultat des études diligentées, apparaissaient en fin de mandat, comme souvent à l’approche de l’échéance électorale suivante.

Il doit s’agir d’un pur hasard ou d’un concours de circonstance bien entendu…

On se moque de nous à un niveau tel que cela devient insupportable pour nous tous.

Notre maire a entretenu un suspense terrible qui a tenu toute notre commune en haleine durant l’année en cours, tous nos concitoyens n’en dormaient plus la nuit, jusqu’au jour le plus important de l’année, le vendredi 6 Décembre, soit la veille de l’annonce faite dans la presse de sa candidature ou, lors du repas donné en l’honneur de nos aînés, notre maire et M Valentin ont fait l’annonce conjointe de leur alliance pour les prochaines élections municipales.

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Permettez-moi de m’insurger contre une telle annonce à caractère strictement personnel qui n’avait pas à être faite à cette occasion, lors d’une manifestation payée par les deniers publics. Cela est tout à fait déplacé, scandaleux et déloyal vis-à-vis des futurs concurrents éventuels pour l’élection municipale, car il ne leur sera pas donné pareille occasion pour faire état de leur candidature.

Cette annonce a été faite à dessein évidement, pour sensibiliser une catégorie précise de notre population que l’on sait participer activement aux divers scrutins. Les réduire à cela en leur faisant « l’honneur » de cette annonce, est leur faire insulte.

On va certainement me répondre qu’il s’agît d’un pur hasard évidemment, mais nous pouvons tous constater (nos aînés y compris, qui pour certains d’entre eux étaient présents), que le hasard n’a pas voulu choisir la réunion de village de Villette quelques jours plus tôt pour faire cette annonce. On peut le comprendre, car la tête de l’équipe municipale n’y était pas vraiment à la fête et se faisait relativement malmener…

Je m’insurge donc contre de telles pratiques, qui ne sont que calculs, toujours du calcul tout en souriant, l’air de rien comme d’habitude, avec l’argent des contribuables comme support.

Que notre maire finance et organise elle-même ce type de réunion, et elle sera libre de faire toutes les annonces qu’elle désire, mais qu’elle n’utilise plus les moyens publics à des fins strictement personnelles, car il ne s’agit pas là d’autre chose.

Cette ferme opposition marquée, les observateurs dont je fais partie, savions évidemment tous depuis bien longtemps que notre maire briguerait un nouveau mandat. Nous savions également depuis très longtemps qu’une alliance était scellée avec ceux qui avaient été élus en tant que membres de l’opposition en 2014, en se présentant comme de supposés « vrais opposants » à Mme Maironi-Gonthier et non pas à M Chenu ex-maire de notre commune, comme l’a précisé dans la presse M Valentin. Jusqu’à preuve preuve du contraire, le jour du scrutin, la tête de liste était bien notre maire actuel et pas notre ancien maire. Je le cite : « Face à la menace que je représentais, il* a décidé de laisser la place à Corine Maironi-Gonthier » » *(Jean Pierre Chenu).

Si l’on suit le raisonnement de M Valentin, il aurait donc fait peur à M Chenu lui-même, maire d’Aime depuis 1991, (soit durant quatre mandats), lui le leader jamais contesté de toutes ses équipes successives pendant 23 ans, mais pas à Mme Corine Maironi-Gonthier. De deux solutions : soit notre maire actuel a été plus courageux que M Chenu, soit Mme Corine Maironi-Gonthier n’avait pas à avoir peur d’un ami qui ne lui voulait pas de mal… Je laisse le soin à chacun d’entre nous de se faire sa propre opinion au regard de la situation actuelle…

Je ne crois pas pour ma part que cet « opposant de l’époque » n’ait terrorisé qui que ce soit, à commencer par ceux qui n’ont peur de rien comme M Jean Pierre Chenu, ou alors l’ego du personnage dépasse de loin son enveloppe corporelle.

Notre ex-maire M Jean Pierre Chenu doit encore trembler six années plus tard d’avoir failli avoir comme opposant M Valentin, car c’est méconnaître M Chenu ou vouloir se donner une importance que l’on n’a pas que de prétendre avoir fait paniquer notre ex-maire, pour qui la panique n’était pas vraiment son point faible, bien au contraire, c’est bien mal le connaître.

Je vais terminer cette « parenthèse historique ennuyeuse » pour tous j’en suis certain, mais ô combien utile pour expliquer le non-évènement qu’est cette alliance, par ce que j’ai toujours gardé en mémoire de ce que m’avait dit M Chenu il y a fort longtemps lors d’échanges sur le sujet, qui explique plutôt le retrait de M Chenu de la tête de sa liste en 2014. Je le cite : « Jacques, m’avait-il dit, on s’attend évidemment moins à être trahi par ses amis (supposés) qu’à la trahison de son ennemi à laquelle on est préparé. Le danger vient bien plus souvent de l’intérieur que de l’extérieur ».

Et puis de citer Voltaire : « Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge ! »

Les supposés ex-amis de M Chenu se reconnaîtront sans doute...et je serais « étonné » pour ma part, que M Chenu n’ait pas à coeur de ne pas se laisser ridiculiser davantage par des personnages qui le font à bonne distance de lui, en réécrivant l’histoire à leur guise, et à leur avantage…

Tout ce que je viens de décrire concernant les évènements passés qui refont surface six années plus tard, à la suite de l’annonce de l’alliance de ces « anciens vrais-faux opposants », n’a pas d’autre intérêt que dire de la voix la plus forte, que nous n’en pouvons plus de ces calculs, arrangements entre amis, trahisons entre amis et autres cuisines électorales, dignes d’une époque révolue.

Tout cela fait perdre du temps à tout le monde, ralentit notre fonctionnement au point de le paralyser même quelquefois. Nous perdons en efficacité, en performance, car à force de procéder de la sorte, 40% ou parfois plus de notre population ne va plus voter, car on nous joue à chaque fois le même film, avec les mêmes acteurs qui changent simplement de rôle au gré des calculs et des intérêts des uns ou des autres.

Il n’y a qu’un seul et unique calcul pour moi, et une seule mission : l’intérêt de nos concitoyens. Quand le contrat n’est pas respecté et que l’on trahit la confiance de ses propres électeurs et de ses concitoyens, alors on doit savoir laisser la place quand il est encore temps, et cela avant que le scrutin ne nous montre le chemin vers la sortie.


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Pour terminer sur ce registre peu glorieux, je vais de la manière la plus forte, cela au nom de la liste que j’ai conduite en 2014 et de tous les électeurs qui nous avaient fait confiance, faire état de notre plus grande colère face à cette trahison en bonne et due forme de M Valentin et de quelques de ses colistiers.

Il est bon de rappeler à M Valentin que la liste que j’avais eu l’honneur de conduire en 2014, avait décidé très majoritairement de ne pas se présenter au second tour de l’élection, afin de donner toutes les chances de réussir à la liste qui avait fait un meilleur score que la nôtre, c’est-à-dire celle de M Valentin. Nous l'avions fait en personnes intelligentes, car le but était de faire barrage à la liste conduite par Mme Corine Maironi-Gonthier et non pas de se maintenir stupidement au risque de faire perdre l’opposition dans son ensemble.

Nous avions été plus que choyés et sollicités par ce dernier entre les deux tours de l’élection, pour ne pas entraver leur réussite. C’est bien notre « sacrifice » qui avait permis à M Valentin de faire entrer deux de ses colistiers en plus au sein du conseil municipal.

Pour quel résultat ? Eh bien pour constater assez rapidement, que nous étions en présence d’une opposition fantôme qui n’avait d’opposants que le nom, et que tout doucement sans faire de bruit, ces faux opposants glissaient progressivement dans de camp de Mme le maire. Cette opposition n’a été finalement qu’une opposition de façade dès le départ…

Quand je parle de trahison, le mot est des plus approprié car nous avons tous appris par voie de presse, et non pas par la voix de M Valentin lui-même, ce qui aurait été la moindre des politesses, à commencer pour ses ex-colistiers, que désormais ce dernier rejoignait l’équipe de Mme le maire pour l’élection à venir, prétextant un bon travail de l’équipe en place qui ne justifiait plus de s’opposer mais plutôt de s’unir.

De quel bon travail s’agit-il ? Mystère, car pour nous tous habitants de notre commune nouvelle nous ne voyons pas vraiment de quoi M Valentin veut parler à part sans doute du projet d’Aime 2000 qui lui tient particulièrement à coeur…Pour le reste, notre maire n’a fait que tenter tant bien que mal de réaliser le projet pour lequel il a été élu, avec « certains oublis » conséquents en chemin dont je parlerai plus tard. Certains ont une mémoire à géométrie variable, ce n’est pas mon cas, tout comme pour mes concitoyens…

M Valentin et son équipe ont donc je cite « été agréablement surpris par son énergie et son engagement. Elle a su développer une qualité d’écoute à notre encontre ».

M Valentin voulait sans doute dire « à notre endroit » et non pas « à notre encontre », ce qui est l’opposé de la bienveillance évidement (petit rappel sémantique).

Quant à l’engagement et l’énergie que notre maire aurait déployée, celle-ci a sans doute été dépensée principalement pour séduire ses « vaillants opposants »… à moins que M Valentin ai vu ce que nous, modestes citoyens aveugles que nous sommes, n’avons pas su voir.

Contre Mme Maironi-Gonthier en 2014, puis finalement pour elle quelques mois plus tard, alors que notre maire mettait en action ce que M valentin décriait quelques mois plus tôt.

Avouez que cela est assez surprenant pour une personne qui a déployé une énergie des plus importantes durant toute la campagne électorale, et utilisé des moyens financiers conséquents pour empêcher Mme Maironi-Gonthier de remporter l’élection, si cela était sincère évidement.

M Chenu citait Voltaire, eh bien je vais citer Henri IV pour expliquer la soudaine amitié qu’éprouve M Valentin pour notre maire : « le meilleur moyen de se défaire d’un ennemi, c’est d’en faire un ami ».

Si tel est le cas, alors Mme le maire va devoir être prudente pour ne pas dire méfiante, car celui qui a commis une fois la double trahison ultime qui consiste à trahir ses idées et les siens, trahira de nouveau, ses idées et les siens. À moins que tout cela ne soit qu’une gigantesque farce sans intérêt, cela, à l’insu des électeurs et des colistiers des deux bords, qui ont soit votés pour notre maire, soit pour M Valentin, ainsi que ceux qui, comme nous, ont aidé M Valentin à avoir une meilleure représentation au sein du conseil municipal. En effet, cette trahison ne se « limite » pas au 20.59% des électeurs qui avaient voté pour la liste que je conduisais. Elle s’applique également aux 31.37% des électeurs qui avaient voté pour M Valentin en lui accordant toute leur confiance pour s’opposer à l’élection de Mme Maironi-Gonthier et la politique qu’elle voulait mettre en oeuvre.

Aucun élu n'est propriétaire des voix de celles et ceux qui ont votés pour lui, en revanche, l'élu appartient à ses électeurs, sans le concours de qui l'élu ne serait pas là où il est. Cela oblige l'élu à un devoir de fidélité et de respect envers eux quoiqu'il advienne. Faire fi de cela une fois élu en faisant l'opposé de ce pourquoi on a été mis en place, consiste à mépriser ses électeurs à un niveau tel, que je me demande comment on peut se présenter à nouveau face à eux, et surtout se regarder encore dans une glace. Les électeurs d'un élu ne sont pas contenus dans une valise que celui-ci déplacerait à sa guise. Je crois que ces personnages vont avoir une surprise très désagréable quand ils vont ouvrir leur valise respective, et qu'ils vont voir que celles-ci sont vides...

C'est peut-être aussi le pourquoi de cette union, car à force de trahir ses électeurs et ses équipes en faisant le contraire de ce que l'on a promis, on finit par perdre tous ses soutiens, et on n’a pas d'autre choix que d'organiser un "mariage" entre le peu de forces qui nous reste de part et d’autre.


~ 8 ~

C'est ce que l'on appelle un mariage imposé par les circonstances, contraint par un constat d'échec réciproque. Pour en arriver à cette extrémité, il faut croire que pour certains il est impérieux de continuer de garder le pouvoir coûte que coûte, même après plus de trente années de présence consécutives au sein de notre mairie.

S'agirait là d'une tentative de record ?

Pouvoir, quand tu les tiens...

Est-il nécessaire de rappeler que nous sommes toujours tous en 2020, opposés à la politique prévue et mise en oeuvre par Mme le maire ? Ce n’est pas cette alliance de circonstance faite par calcul qui va nous faire changer d’avis bien au contraire. En matière d’élection, le résultat des calculs mathématiques connus produit rarement le résultat escompté. Lorsque l’on croit réaliser une addition évidente, on a quelquefois la surprise d’avoir à faire à une belle soustraction, et 1 + 1 ne font pas souvent deux, et quelques fois même zéro...

Toutes les personnes trompées sauront, j’en suis certain, reconnaître pour l’élection à venir ceux d’entre nous qui sont capables de faire preuve de constance, ceux qui sont capables de garder un cap sans louvoyer, et qui feront sans faillir ce pour quoi ils auront été élus, avec pour unique calcul et but, la réussite collective de notre commune nouvelle pour relever les défis à venir.

Je laisse donc pour ma part à leur sort peu glorieux, ceux ou celles qui privilégient leur ego et leurs ambitions personnelles, à l’intérêt collectif et aux promesses tenues.

Tout cela fait partie de l’ancien monde, un monde fait de pratiques destinées à détourner l’attention du plus grand nombre, de la poudre aux yeux savamment dosée ci ou là, pour masquer la réalité qui elle est toute autre, mais personne n’aura été dupé.

La réalité, la vraie, n’est pas de conserver son siège de maire, comme dans l’ancien monde, mais bien d’oeuvrer pour le bien de tous et des générations futures, ce qui est la fonction première d’un élu quel qu’il soit.

Ce ne sont donc pas ces contre-feux allumés ci ou là par calcul qui vont nous faire oublier ce qui n’a pas été entrepris d’important pendant six ans, ou alors ce qui a été fait sans trop en dire, et qui va engager notre commune pour de nombreuses années. Je veux parler ici et pour exemple, du gigantesque projet immobilier de Plagne Aime 2000 avec ses 2450 lits, qui sera notre château de Versailles local avec une surface quasi équivalente, soit 53 000 m² de surface de plancher, oui, 5.3 hectares de dalles !

Tout comme à Versailles, nous pourrons y admirer également les grandes eaux du futur centre aqualudique qui sera voué à être déficitaire, comme tous les centres aqualudiques construits en montagne le sont en 2020, car le nôtre ne fera pas exception c’est certain !

Malgré les dix années passées depuis la constitution du dossier du projet de Plagne Aime 2000, et tous les échecs cuisants avérés des projets aqualudiques similaires réalisés dans d’autres stations de sports d’hiver, mais pas seulement, notre maire persiste dans l’erreur, c’est dramatique, et cela inquiète tout le monde.

Ce qui n’était déjà pas une bonne idée en 2010 pour de multiples raisons que j’explique dans le dossier dédié, est devenue l’idée à oublier définitivement en 2020, ce qu’il ne faut absolument plus faire, à moins que notre commune soit prête à prendre le risque de se retrouver à assumer les déficits récurrents d’installations similaires, qui s’élèvent en moyenne à 400 000€ par an, avec pour le haut de la fourchette jusqu’à 1 900 000€*, si l’opérateur (qui n’est toujours pas identifié à ce jour) devait subir un échec à terme.

*La palme du déficit revient à la station des Menuires + Val Thorens qui s’en passerait bien volontiers.

Qui serait prêt à l’heure actuelle à se lancer dans une opération comme celle-ci qui ruinerait ses finances ?

Si aucun opérateur ne se présente, deux solutions : soit il n’y aura pas de centre aqualudique sur le site d’Aime 2000, soit c’est notre commune qui devra construire et gérer ce centre. Dans cette hypothèse, il me semble indispensable et non négociable qu’une consultation soit organisée sur le sujet au sein de notre commune. Il s’agirait là d’un risque des plus élevé à prendre pour le bon équilibre de nos finances, voire dramatique pour celles-ci : 14 millions d’euros pour construire le centre lui-même, et un déficit de gestion annuel qui peut atteindre des sommes vertigineuses.

Il est clair que notre maire s’est lancé dans une communication autour de ce projet des plus aventureuses et nébuleuses. Cette promesse s’ajoute aux autres faites aux acteurs du site d’Aime 2000, qui vont de déceptions en inquiétudes concernant le projet « du siècle », imaginé à grand renfort de superlatifs sur leur site. Neufs années plus tard, malgré les annonces à répétitions, rien n’est sorti de terre.

Cela amène en partie les Aimerains à faire le constat qu’Aime a perdu six précieuses années de plus pour stopper la politique des erreurs et faire les changements qui s’imposaient pour notre commune.

Notre maire actuel n’est définitivement pas le maire des changements positifs, ni le maire du futur, mais plutôt le maire des solutions du passé, de l’aveuglement, de l’entêtement, de la persistance dans l’erreur, le maire d’un monde que lui seul habite, car nous Aimerains, ne vivons pas dans le même monde que lui.

Question : A l’heure du bilan de notre maire Corine Maironi-Gonthier, sommes-nous certains que celui-ci a toujours le soutien indéfectible de la totalité de son équipe, ainsi que celui de la majorité de sa population après ces six années passées ?


~ 9 ~

La réponse est évidement non quand on entend le mécontentement au sein de son équipe, et plus globalement, le mécontentement général.

Beaucoup critiquent les choix faits, et surtout la méthode qui consiste à privilégier l’emballage au contenu. Les beaux discours jamais suivis d’effets ou aux effets différents du discours, ainsi que la maîtrise parfaite de la langue de bois ont fini de convaincre nos concitoyens qu’ils ne pouvaient plus croire en la parole de notre maire.

Les changements promis ne sont pas là, beaucoup d’argent public à nouveau mal dépensé ou gaspillé, d’engagements pris non tenus, et à l’inverse, des changements très importants opérés sans que ceux-ci aient fait l’objet de discussions préalables lors de la dernière élection municipale.

Je veux parler ici et pour exemple, de la modification profonde et durable des équilibres locaux en augmentant la taille de notre commune, sans que des changements si importants réalisés dès la dernière élection passée n’aient fait partie des discussions pré électorales, et du programme de campagne de l’équipe en place, ainsi que des débats internes à ces villages également, lors de leurs élections respectives.

De tels changements, auraient largement mérité une consultation par voie de référendum local, à Aime comme dans les communes qui ont fait l’objet de ce regroupement.

Je n’ai pour ma part aucun problème bien au contraire à constater que notre commune se soit agrandie. Ce que je constate simplement, c’est qu’il en est tout autre au sein des communes qui ont rejoint Aime, et au sein de la ville d’Aime également, car un grand nombre de voix s’élèvent afin de dénoncer ce qui ressemble pour beaucoup à un mariage par calcul, fait dans la précipitation ou il y a beaucoup à dire, et une trahison quant aux promesses faites avant « mariage ».

Il ne fait aucun doute que les choses ne se seraient pas passées de la sorte, si tous les sujets relatifs à ces regroupements avaient été mis sur la table au préalable et avaient été inscrits aux programmes de l’équipe en place.

Il est certain que cela était déjà dans les « tuyaux », mais cela n’a pas été révélé pour ne pas perturber l’élection. Si l'on me dit le contraire, alors c’est avoir fait preuve d’amateurisme que de l’avoir réalisé à peine l’avoir imaginé et si rapidement.

Comment dans ces conditions, ne pas entendre la colère des habitants des villages fusionnés, surtout quand Mme le maire, lors de l’annonce de sa candidature dans la presse, déclare que notre commune est devenue une entité lourde à la suite de cette fusion.

Je peux vous assurer qu’il ne s’agit pas là d’une mauvaise interprétation du journaliste, car à ce moment-là de la période électorale, les mots sont choisis et bien pesés, et les articles vérifiés avant d’être publiés. Les erreurs malencontreuses n’ont plus cours, à moins d’être novice en la matière, ce que notre maire n’est pas, bien évidement. Mme le maire a-t-elle rectifié ses propos depuis ? Eh bien pas du tout, pourquoi l’aurait-elle fait, puisqu’il s’agit du fond de sa pensée.

Je suis persuadé que les villages de Granier et de Montgirod-Centron ont apprécié d’entendre notre maire dire que leur venue au sein de notre commune historique d’Aime nous aurait « alourdi ». Comment notre maire peut-t-il dire cela ? Quel mépris. Granier pour exemple, s’est plutôt vu être « allégé » de son unique remontée mécanique maintenue en vie au prix d’efforts importants au fil du temps, sans doute dans le but de moins alourdir Aime… suppression que je déplore pour ma part et sur laquelle je proposerai de revenir. On ferme leur téléski, et dans le même temps on ouvre le robinet de chlore pour traiter leur eau de source millénaire, comme pour Montgirod-Centron sans doute bientôt.

Quand nos amis de Granier et de Montgirod-Centron entendent parler d’alourdissement, c’est plutôt celui de leurs impôts qui leur vient à l’esprit en premier.

On peut alors aisément comprendre la colère justifiée qui ne fait que grandir au sein de ces villages, mais pas seulement, car les villages qui ont été rattachés à Aime il y a près de 50 ans, souffrent encore de tels comportements. Eux aussi ont des réponses aux questions qu’ils posent qui ne sont pas dignes d’une commune comme la nôtre, surtout quand on sait ce que ces villages nous ont apporté en se joignant à nous à l’époque, et ce qu’ils nous apportent encore.

C’est pourquoi pour ma part, je qualifierai plutôt ces fusions d’enrichissement, car c’est comme cela que je les perçois. Je peux comprendre que beaucoup d’entre nous, soient hors de leurs gonds quand ils entendent notre maire dire qu’il s’agirait d’un poids supplémentaire, d’une charge, à chacun sa façon de voir les choses.

Bien qu’outré par les propos tenus par notre maire, je dois avouer que je n’en suis pas étonné car la vraie et unique motivation de celui-ci n’a été que d’augmenter le nombre d’habitants de sa commune en réalisant ces fusions, de manière à peser davantage au sein des instances intercommunales dans la course effrénée au regroupement de communes que se sont livrés Aime et Mâcot, et pas autre chose ; invoquer une autre raison est un mensonge de plus, et plus le temps passe pour ces villages fusionnés, plus cela leur parait-être une évidence absolue.

Pour valider cette évidence, une seule question à se poser : Qui a eu l’idée de ces fusions ? S’agissait-il d’une volonté irrépressible des communes de Granier et de Montgirod-Centron de vouloir rejoindre Aime à tout prix, ou le contraire ? Réponse : aucune des deux hypothèses. C’est uniquement notre maire d’Aime, et uniquement lui qui en a eu l’idée. Personne ne parlait de ces fusions en 2014 à Aime, ou dans ces villages.


~ 10 ~

Quand il s'est agi de séduire, cela a été fait avec de larges sourires en avançant prudemment sur la pointe des pieds, en mettant en avant entre autres, les économies qui allait être faites. Une fois l'union scellée, notre maire s'est rendu compte que la nouvelle entité devenait lourde à gérer pour lui. Quelle surprise n'est-ce-pas ? Alors évidemment, à force de mettre en avant uniquement les avantages, on finit par oublier que ces villages on leur fonctionnement intrinsèque avec leur lot de problèmes, comme pour tous nos villages, bourg central d'Aime compris, avec des spécificités propres à chacun d'entre eux.

Il n'y avait donc pas de surprises, tout était connu et prévisible. Cela prouve bien que le travail de réflexion initial a été bâclé, course entre Mâcot et Aime obligeait. À nouveau, notre maire a fait preuve d'amateurisme. Il a volontairement occulté tout ce qui pouvait poser problème pour aller le plus vite possible. Celui-ci n'a voulu voir pour son calcul que les habitants de ces villages, puis il s'est aperçu après coup qu'autour d'eux il y avait une vie, des routes, des forêts, des montagnes, des agriculteurs, des infrastructures diverses, et même la plus petite station de Tarentaise avec une seule remontée mécanique.

Cet exemple est révélateur de l'absence totale de vision de notre maire. Là où il fallait voir l'opportunité extraordinaire d'avoir en même temps sur son territoire une des plus grandes station de ski au monde et la plus petite, et de le mettre en avant dans la communication même de notre station, notre maire dit : "on va démonter votre téléski, car les choses sont devenues compliquées, et puis avec le réchauffement climatique vous comprenez..." En entendant dire cela, les habitants de Longefoy-Montalbert peuvent imaginer le sort que notre maire leur réserve à terme...Pourquoi au sein du même ensemble, ce qui est valable à un endroit ne le serait pas ailleurs? S'il y a moyen tant que nous le pouvons, et que les conditions le permettent, alors il faut maintenir ce qui peut encore l'être. Il ne faut pas déshabiller l'un pour habiller l'autre en utilisant de mauvais prétextes. Si le "géant de La Plagne" ne peut pas aider au fonctionnement d'une microscopique mais utile station en face d'elle au sein du même bassin, alors nous ne sommes pas près de raisonner à l'échelle de notre bassin Aimerain à l'avenir. Il ne s'agit pas là de raisonner uniquement à l'échelle de Granier, il faut raisonner à l'échelle du versant du soleil en totalité, de Montgirod à Valezan. Servons nous de l'idée que je propose pour que le projecteur n'éclaire pas qu'un seul versant, mais notre bassin Aimerain tout entier.

Quel meilleur endroit que le versant du soleil pour mettre en oeuvre maintenant ce qu'il va falloir faire dans notre station dans 20 ans ou moins, quand les conditions seront les mêmes de part et d’autre de notre vallée. Je considère pour ma part que les moyens à mettre sur notre "versant du soleil" sont un investissement pour l'avenir, et non pas une charge permanente comme l'affirme notre maire.

Tout le monde peut alors comprendre que l'envie irrépressible de notre maire de bétonner à tout va et au mêmes endroits, est à des années lumières de ce qu'il faut faire. Notre maire ne vit pas sur la même planète que nous. Nous n'avons que faire de ses idées "belles et ambitieuses", nous voulons des idées simples et efficaces qui fonctionnent.

Il nous faut faire maintenant ce qui n’a pas été fait dès le départ, à savoir, bien redéfinir tous ensemble un projet à l’échelle de la nouvelle entité créée. Pour cela, il faut obtenir l’adhésion de tous, sans quoi nous nous heurteront sans cesse aux mêmes problématiques.

Il est impératif de redonner une certaine autonomie de décision à tous nos villages et une représentativité plus importante que ce que « certains » imaginent leur donner au sein de notre commune nouvelle et surtout, leur apporter toute la considération qu’ils méritent. Regrouper est une bonne idée, mais tout le monde peut comprendre à la vue de la géographie de notre territoire, et des spécificités de tous nos villages, que ce qui est valable à un endroit ne l’est pas forcément à un autre. À la manière d'une équipe sportive, chacun à son poste doit décider de ce qu'il a de mieux à faire en fonction de l'intérêt de l'équipe tout entière, après que tous ont définis aux préalable une stratégie commune. C'est ce que l'on appelle une intelligence collective, à mettre en opposition à une seule intelligence qui pense pour toutes les autres, en imposant ses choix bon ou mauvais, tel que nous l’observons actuellement. Notre commune se doit de respecter et de traiter tous nos concitoyens sur le même pied d’égalité, ainsi que ceux de toutes nos communes partenaires voisines et amies.

Concernant ce registre, notre maire n’a qu’une seule façon de voir les choses qui a déjà nui et va nuire encore davantage à terme aux intérêts de notre commune, c’est celle qui consiste à faire valider ses projets (qui sont, en plus, non partagés et souhaités par ces concitoyens), grâce à l’argent de ses voisins.

Il s’agît là de la plus grosse erreur stratégique de notre maire car le jour risque d’arriver, ou ceux qui financent le plus, demanderont à avoir un pouvoir de décision proportionnel à leur financement, ce qui parait être normal, ou alors voudront quitter ces instances pour reprendre leur indépendance. Notre commune ne fera alors que regarder passer les trains.

Cette stratégie stupide, méprisante et très risquée, est suicidaire et débouche sur un mécontentement général qui va finir par bloquer notre développement, et ranimer des colères entres communes qui n’existaient plus depuis longtemps.

Je suis pour ma part totalement opposé à cette façon de procéder et j’insiste sur le fait que notre maire à tort de jouer ainsi avec le feu et les nerfs de tous nos partenaires, nos villages y compris évidemment.

Pour rester dans le registre des communes fusionnées et pour expliquer une des raisons qui a décidé Mme le maire à briguer un nouveau mandat, je vais à nouveau faire référence à l'annonce faite dans la presse de sa candidature, car celle-ci a également déclaré avec la modestie qu’on lui connaît, je la cite : "s'arrêter après quelques années, je ne trouvais pas ça correct. On laisserait un sentiment d'abandon". Rien que ça, comme si la terre allait s’arrêter de tourner pour notre commune sans sa présence.


~ 11 ~

Se croire indispensable à ce point démontre déjà le caractère modeste du personnage, mais l'écrire...Il y en a vraiment qui ne doute de rien, et surtout pas d'eux-mêmes.

Que celle-ci parte l’esprit tranquille, nous saurons bien mieux qu’elle apporter toute l’attention que l’on doit à tous nos villages et à notre bourg d'Aime, en les considérant à la hauteur de ce qu’ils apportent au sein de notre commune nouvelle.

Pour ce qui est de l'abandon, je suis désolé ,mais c’est trop tard Mme le maire, car vous nous avez déjà abandonnés.

C’est le statut par exemple des habitants du village de Villette, rattachés à Aime depuis 48 ans, qui se battent seuls depuis longtemps contre les nuisances occasionnées par l’exploitation du site de la carrière toute proche. Quand ceux-ci excédés à juste titre, interpellent notre maire pour qu’il fasse cesser ces nuisances évidentes qui, je les cite, « pourrissent notre vie et déprécient nos biens » , celui-ci leur répond en disant qu’il fait confiance à l’exploitant pour veiller à ce que toutes les mesures obligatoires en matière de limitation de nuisances soient respectées.

Question : à qui en premier lieu un maire doit-il faire confiance si ce n’est à ses administrés? Quand notre maire est informé régulièrement par ceux-ci depuis six ans, qu’il y a un monde entre ce qu’il leur est dit ou censé se passer et ce qu’ils observent au quotidien, qu’ils n’en peuvent plus de voir que les problèmes perdurent, il me semble impératif que la confiance aveugle en l’exploitant ne soit plus la règle. Celle-ci doit être plutôt une vérification contradictoire, diligentée par notre mairie par tous moyens à sa convenance, pour faire un état de ce qu’il se passe réellement. Les règles et engagements doivent être respectés sans que cela soit négociable. La santé publique est une chose non négociable. Un maire doit oeuvrer prioritairement pour le bien-être de ses concitoyens, en se positionnant comme le garant de leur santé, et de leur qualité de vie. L’exaspération justifiée des habitants de Villette dans cet exemple, est révélatrice de la non prise en compte récurrente des problèmes ou souhaits de nos concitoyens. Un maire n’est pas là pour se trouver des excuses en permanence pour masquer son impuissance, son inefficacité, ou plutôt son indifférence, il est là pour agir et pas autre chose, cela dans le strict intérêt de ses administrés.

Apparemment, ce n’est pas ce qui préoccupe notre maire pour qui la santé physique et psychologique des habitants de Villette passe après la prolongation de l’exploitation de cette carrière jusqu'en 2057, car à la question qui lui a été posée en réunion publique : « êtes-vous pour ou contre une nouvelle autorisation d’exploiter la carrière pour une durée supplémentaire de trente ans ? » La réponse de notre maire a été : « même si j’étais contre ce renouvellement, cela ne changerait rien, car une mairie est impuissante face aux décisions des représentants de l’état si d’aventure cette prolongation serait une nécessité ».

De la langue de bois à l’état pur : « circulez, il n’y a rien à voir, et restez avec vos nuisances » … Cette indifférence et cette facilité à ne pas répondre est scandaleuse et révélatrice de l’incapacité de notre maire à faire face à ses responsabilités. Notez que les habitants de Villette n’ont pas eu de réponse, si ce n’est une nouvelle pirouette, une de plus.

Les choses sont pourtant simples, il y a d’un côté les retombées financières de cette installation, et de l’autre ses retombées en nuisances. Les habitants de Villette ont donné leur avis sur le choix à faire depuis longtemps : plus de nuisances maintenant et à l’avenir. Si cela doit passer par la fin de l’exploitation de la carrière, alors cette exploitation devra se terminer en 2027, date de la fin de la concession actuelle. Il va de soi que cela ne veut pas dire pour autant, que rien ne soit fait pour faire respecter les règles d’exploitation du site d’ici là.

Je crois que tout le monde aura deviné ma position sur le sujet, comme sur tous les autres : le strict respect de la volonté de mes concitoyens un point c’est tout. Un élu est là pour proposer en mettant tout sur la table, le pour comme le contre pour chaque décision importante à prendre, et non pas pour imposer ses choix. S’il s’agît de décider en fonction de ses propres convictions en restant sourd aux demandes et attentes de ses administrés, ou alors, s’il s’avère qu’il n’est plus en phase avec ses administrés, ce qui peut très bien se concevoir, alors un maire doit quitter sa fonction et faire autre chose.

C’est la base du contrat initial, oeuvrer dans l’intérêt de ses administrés et pour leur bien, et non pas en fonction de ses désirs ou envies.

Au registre maintenant des promesses non tenues qui elles sont nombreuses, il en est une que Mme le maire a placé comme un des trois projets ambitieux qui nécessiterait, tel que nous avons pu le lire, un nouveau mandat de six années supplémentaires pour pouvoir le réaliser. Il s’agit de la liaison téléportée entre Aime et on ne sait où, car au fur et à mesure des diverses annonces officielles, nous avons à peu près tout entendu et son contraire concernant sa destination finale.

Nous parlerions donc maintenant de « l’ascenseur Valléen ». Avouez que d’un point de vue « communication » concernant l’appellation de ce futur appareil, cette dénomination est des plus improbables et complètement « hors sujet » s’il s’agît de faire en sorte que cette appellation soit la plus vendeuse possible, « la liaison » la plus extraordinaire dont tout le monde parlera et surtout que tout le monde voudra et devra emprunter.

Nous sommes loin de faire rêver qui que ce soit, à commencer déjà par nous-mêmes les locaux.

Que Mme le maire se contente de la dénommer pour l’instant plutôt « l’Arlésienne », car au rythme où vont les choses, celle-ci aura besoin non pas d’un, mais de deux ou trois mandats supplémentaires pour réaliser cette liaison.


~ 12 ~

Pour faire simple et pour répondre à tous ceux qui se demandent où nous en sommes sur ce sujet, eh bien en six années, rien ne s’est passé sauf courant 2019, année pré-électorale comme par hasard, où nous allons avoir le résultat d’une étude de faisabilité juste avant les élections.

Pour un projet si important, il aurait fallu travailler sur le sujet à plein temps depuis 2014, en mettant en place une équipe dédiée, issue d’Aime et de Mâcot qui s’y serait consacré exclusivement. Ce n’est qu’à cette condition que les choses auraient pu avancer efficacement.

Sans ce travail indispensable, autant dire que cela revient à faire des annonces de temps à autre vides de tout contenu. Six années pour avoir le résultat d’une étude qui nous a coûté environ 76 000€ (qui tombe à point nommé à deux mois des élections, encore un autre hasard bien sûr…), dont notre maire nous a dévoilé l’essentiel en réunion publique, à savoir qu’il serait, je le cite : « une hérésie » d’arrêter cette remontée à La Roche (tel que l’envisageait pourtant notre maire tout au long de son mandat). D'après cette étude il fallait plutôt la faire arriver à Plagne-centre. Cela démontre s’il en était encore nécessaire, l’amateurisme de celui-ci, sa déconnexion avec la réalité et le terrain, et surtout le peu de respect qu’il a de nos deniers publics…

On a donc dépensé notre argent en étude et perdu six années, pour s’entendre dire entre autres qu’il fallait relier Aime aux sites d’altitude, et non pas s’arrêter aux deux tiers du trajet et terminer le reste du chemin en bus. Combien de bonnes idées à 76 000€ comme celles-ci notre maire a encore dans son sac à idées qui nous font perdre du temps et de l’argent. J’ai interpellé pour ma part notre maire, cela sans résultat , pour lui dire qu’un tracé tronqué qui n’arriverait pas à la Plagne était stupide, inutile, et qu’il n’était pas accepté par nos amis de Mâcot cofinanceurs du projet, faut-il le rappeler? Si notre maire payait toutes ces études avec ces propres deniers, il y a fort à parier qu’il réfléchirait davantage avant de proposer des choses qui n’ont ni queue ni tête et qu’il n’hésiterait pas à écouter tous les avis avant de prendre des décisions importantes et coûteuses. Comme le genre de la maison n’est pas « d’entendre », mais tout juste « d’écouter», et qu’il est bien plus aisé de faire régler l’addition à ses contribuables si l’on se trompe, alors allons-y gaiement, au diable l’avarice. Plus fort encore, quand on questionne le maire de la Plagne Tarentaise sur le sujet de la liaison, ce dernier affirme que rien ne se passera d’ici 20 ans dans le meilleur des cas, si d’aventure il devait se passer quelque chose...

Voilà et pour exemple, ce qu’est un projet qualifié d’ambitieux par notre maire, un projet qui a pris une bonne partie du temps de son mandat et qui nécessite sa réélection au poste de maire de notre commune pour six années supplémentaires…

Nous comprenons mieux maintenant pourquoi M Valentin a qualifié récemment le mandat de notre maire « de paisible ». Cet ex- « vrai-faux opposant » avait pourtant matière à rendre le mandat de notre maire nettement moins paisible en voyant celui-ci faire du surplace dans ce dossier comme dans beaucoup d’autres. M Valentin n‘avait-il pas également positionné cette liaison comme un des sujets éminemment importants de son programme de campagne ? Sa présence au sein du conseil municipal en tant que « Leader de l’opposition » n’a fait en réalité, que rajouter la dose d’inaction qu’il manquait à notre maire pour ne plus rien faire du tout, une ballade paisible entre amis de six années, une addition désastreuse pour notre commune, une trahison pour ceux qui leur ont fait confiance.

Dans un registre similaire, qui se trouve être un des « trois travaux d’Hercule » cité par notre maire, nos amis de Montalbert et de Longefoy, attendent eux, entre autres choses, la requalification de leur site qui va aussi vite que les travaux de « l’ascenseur valléen », c’est dire ! Eux aussi sont enchantés des promesses faites par notre maire.

À la vue de tous ces éléments, nous nous demandons tous où ont été mis l’énergie et l’engagement de notre maire dont parle M Valentin. Tous les projets engagés sont soit à l’arrêt soit en panne ce qui revient au même, soit à l’état d’études coûteuses comme toujours. Le produit de ces dépenses inutiles et de beaucoup d’autres qui seront prochainement listées, aurait été bienvenu par exemple au sein de certaines associations ô combien utiles et méritantes, à qui notre maire n’accorde qu’un modeste pourboire pour fonctionner…Cela me scandalise à un point que vous ne pouvez pas imaginer, et je ne suis pas le seul.

Le sujet pour moi aujourd’hui n’est pas de m’opposer à une personne en tant que telle. En bon pragmatique que je suis, ce qui m’importe ce sont les actes et pas autre chose.

En matière d’actes, je ne peux que redire mon opposition la plus totale à la politique que Mme le Maire a mise en place lors de son mandat. Celle-ci n’a été finalement qu’une politique en total décalage avec la réalité, une politique faite de promesses non tenues, de dépenses inutiles et non contrôlées, ou encore une politique inefficace et empreinte d’un immobilisme dangereux pour l’avenir de notre commune.


~ 13 ~

Une majorité d’Aimerains voulait déjà le changement en 2014. 52% d’entre eux s’étaient prononcés contre Mme Maironi-Gonthier au premier tour de l’élection (si l’on totalise les voix des deux listes d’opposition dont mon équipe et moi-même faisions partie, il ne faut pas l’oublier). Croire que l’opposition de 2014 aurait disparu en grande partie avec le ralliement de M Valentin est une belle erreur. Au contraire Mme le maire, cela n’a fait que renforcer l’envie de nos concitoyens comme partout ailleurs sur notre territoire, de tirer un trait sur ce type de cuisine politicienne faite de calculs et de petits arrangements entre « anciens vrais-faux ennemis ou nouveaux amis de circonstance ».

Tous aspirent à autre chose, nous ne sommes plus en 1980…



------------------------------------------------------------------------Projet Aime 2000-------------------------------------------------------------------------

Beaucoup de perte de temps et d’immobilisme sur des sujets importants, et à l’inverse et pour exemple, une fuite en avant dangereuse et non maîtrisée concernant l’aménagement de nos stations dans un contexte climatique préoccupant qui incite au contraire plutôt à la prudence, à faire preuve d’imagination et à anticiper les possibles changements à venir.

Plutôt que cela, notre maire ajoute encore des mètres carrés touristiques par dizaines de milliers.

Voilà son unique solution miracle pour l’avenir, celle qui consiste à utiliser l’arme de destruction massive absolue pour notre environnement et pour sauver notre station, celle qui passe par la construction massive : construire, construire, et construire encore, avec des répercussions négatives jusqu’en vallée. On creuse sans fin à la carrière de Villette, pour construire sans fin en altitude, c’est sans doute le modèle écologique exemplaire et durable proposé par notre maire...On commence par accueillir nos clients avec des cratères en vallée pour terminer par de véritables villes de béton en altitude, c’est le dépaysement garanti…

C’est sans nul doute la qualité d’architecte peu soucieux de l’environnement de notre maire qui guide sa pensée dans cette démarche de bétonisation suicidaire.

Cependant, comme un architecte doit être capable de « faire du neuf » en créant la surprise, il doit aussi et surtout être capable de magnifier l’existant en surprenant davantage encore, ce qui est évidement bien plus difficile.

C’est bien ce vers quoi aurait dû tendre notre maire, ne pas céder à la facilité en construisant « du neuf », car il nous fallait réhabiliter et réchauffer prioritairement nos lits froids, ceux-là même qui nous ont « chauffés » pendant de nombreuses années, ceux que l’on mettait en avant comme « la solution » pour notre avenir à leur construction, et que neuf années plus tard, l’on a considéré comme responsables de tous les maux en les classant dans la catégorie des lits dits « froids », des parias, des lits à problèmes.

Notre maire a oublié que derrière chaque lit supposé « froid », il y a toujours un propriétaire qui a cru en notre station en y investissant, et qui la fréquente toujours, lui, ses descendants ou autres occupants.

Notre maire a la mémoire courte et la reconnaissance à géométrie variable ; ces oubliés du système sauront apprécier, car en construisant « du neuf », on prend le risque de dévaloriser davantage leur bien, c’est mécaniquement ce qu’il se passe à l’apparition de chaque nouveau programme immobilier.

Je vais citer pour exemple, une infime partie de la lettre qu’avait écrite un propriétaire d’Aime 2000 à l’occasion de l’enquête publique en 2011 concernant le projet d’Aime 2000, à l’attention de notre maire de l’époque et du ministre de l’écologie :

« Amener encore davantage de personnes dans le but de les faire consommer toujours plus, est irresponsable, et il serait grand temps de faire le choix de la qualité au détriment de la quantité.

Croyez-moi, nombreux sont ceux qui fuiront rapidement la station pour se réfugier ailleurs où on aura su appliquer d’autres politiques, si vous ne repensez pas ou n’abandonnez pas ce projet »

Madame le maire, ce n’est pas un fantôme qui vivrait dans un appartement classé comme froid d’Aime 2000 qui a écrit cela, car ceux-là n’existent que dans votre imaginaire de bâtisseur, c’est un propriétaire en chair et en os qui va nous quitter comme bien d’autres si rien ne change, sans forcément trouver acquéreur pour son bien ou alors à un prix ridiculement bas, compte tenu de la dévalorisation que celui-ci va subir.

Il est certain que lui comme d’autres dans son cas, vont certainement « s’occuper de la publicité » de notre station à leur manière une fois partis, et on peut les comprendre et ne pas leur en vouloir vu ce qu’on leur inflige déjà depuis de nombreuses années en délaissant le site d’Aime 2000, et avec ce que notre maire compte construire de nouveau, qui donnera de fait un coup « de vieux » énorme au bâtiment existant.

Que dire d’autre ? Preuve s’il en est que ce projet est un projet dangereux à de multiples niveaux, ce que j’explique dans le sujet dédié.


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Il est donc urgent de réévaluer la situation future de notre station d’Aime 2000 mais pas seulement, pour d’une part sauver ce qui peut encore l’être, et pour nous réinventer car cela est possible et surtout devient indispensable.

Les perspectives peu réjouissantes que l’on nous annonce, vont nous amener inéluctablement à arrêter de puiser davantage dans nos ressources car celles-ci ne sont pas extensibles et vont sans doute se raréfier, qu’elles soient foncières ou environnementales.

Nous devons absolument privilégier la qualité de notre station au volume de sa capacité d’accueil, pour éviter de se retrouver à terme avec une multitudes de problèmes supplémentaires à devoir gérer.

Un seul exemple pour que tous comprennent bien les effets d’un seul des problèmes et pas des moindres auxquels nous auront à faire face si nous continuons à solliciter davantage nos ressources naturelles, ce vers quoi notre maire nous entraîne avec cette course effrénée à la construction : Il s’agît de la ressource en eau potable, et sa raréfaction possible à l’avenir.

Si l’eau potable venait à manquer, il est plus que probable voire certain, que nos villages et l’habitat permanent seront privilégiés à nos stations, et il en sera de même pour la commune de La Plagne Tarentaise qui privilégiera ses six stations d’altitude au site d’Aime 2000 qu’il est censé alimenter en plus de ses besoins propres. Fait aggravant s’il en est, notre commune voisine augmente aussi la capacité en nombre de lits d’une manière plus que conséquente de ses sites d’altitude, ce qui pose aussi question et augmentera le risque induit de notre dépendance vis-à-vis d’elle en matière d’approvisionnement en eau potable.

Notre maire, en bon gestionnaire de notre avenir qu’il se dit être, compte construire à tout va, sans que l’on ait d’eau présente naturellement sur notre territoire à Aime 2000, et pas suffisamment à Plagne Montalbert.

C’est de l’inconscience a minima, mais surtout de l’irresponsabilité compte tenu de l’ampleur du programme immobilier imaginé. Après cela, on ose encore nous parler de décisions mûrement réfléchies et d’intelligence dans la prise de décision…

Une telle situation de dépendance vis-à-vis de tiers concernant la ressource en eau potable pour le site d’Aime 2000 n’augure pas un avenir sûr et radieux, c’est tout sauf du bon sens et de la bonne gestion.

S’il s’agissait de faire court sans y mettre les formes, on pourrait dire que construire dans de telles conditions « c’est du grand n’importe quoi ».

Si l’eau c’est la vie, c’est donc la mort assurée si elle venait à manquer pour certains territoires, comme ceux de nos deux « sites-stations ». En effet ces derniers ont été développés sans ressource en eau suffisante pour subvenir à leurs besoins.

On a instauré leur dépendance vis-à-vis de sites tiers d’où provient leur eau potable (dont l’un d’entre eux se pose aujourd’hui des questions justifiées). Ceci est une erreur stratégique majeure, surtout pour certains travaux encore en cours à l’heure actuelle, liés à l’acheminement de cette eau vers nos stations. C’est en partie pourquoi, Il faut arrêter d’augmenter la capacité de celles-ci dans de telles proportions, sous peine de passer d’un risque important, à un risque totalement incalculable, non maîtrisable en matière d’approvisionnement en eau potable.

Ce n’est pas parce qu’Aime serait protégé par Aximus, dieu romain protecteur des sources, qui est à l’origine de l’appellation romaine de notre ville (Axima), que notre commune aura toujours autant d’eau à l’avenir.

Ce clin d’œil historique et humoristique est là pour rappeler à notre maire que l’on ne gère pas une commune et une station comme la nôtre avec des croyances ou des probabilités, mais bien avec des certitudes. Comme en matière de ressources naturelles il n’y a pas de certitudes, la règle doit être la prudence et le bon sens.

S’il y a bien une chose dont nous sommes certains, c’est que nous avons bientôt 60 000 lits sur l’ensemble de notre station de la Plagne, et cela est largement suffisant pour fonctionner si nous sommes performants et que nous tirons la quintessence de ce que nous avons entre les mains.

Si la station de ski la plus grande de France et du monde en nombre de lits et la plus fréquentée au monde, a encore besoin de plus de lits pour s’en sortir, c’est qu’il y a un problème d’une autre nature que celui qui serait lié à son manque de capacité d’accueil en volume, cela est une évidence absolue. Tout le monde comprendra que cette frénésie constructive est motivée par tout autre chose, et que toutes les justifications mises en avant pour construire davantage sont non avenues, et surtout fausses.

Le sujet pour moi, n’est pas uniquement le fait que certains de nos lits soient supposés froids, il s’agît plutôt de notre capacité à accueillir nos clients dans de bonnes conditions, à les satisfaire et à les fidéliser davantage qui posent problèmes, et ce n’est pas la même chose du tout. Travaillons déjà sur ces points essentiels, et nous en verrons très rapidement les premiers effets.

Ne cherchons pas à compenser nos carences tous domaines confondus en rajoutant de nouveaux lits inutiles par milliers, car cela ajoutera plus de problèmes que cela n’en résoudra, et ira à l’encontre d’un développement durable souhaité par tous.

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-----------------------------------------------------------------------------------Avenir--------------------------------------------------------------------------------

Pour parler d’avenir maintenant, car c’est de cela dont je veux parler aux habitants de notre commune nouvelle, je pense comme beaucoup, que le réchauffement climatique va impacter sérieusement notre modèle économique à plus ou moins brève échéance, car nous ne pouvons pas subsister en l’état actuel des choses sans l’économie liée à notre station.

Cela va impliquer que nous soyons tous très unis pour mettre en place des stratégies d’adaptation et d’anticipation jamais mises en oeuvre depuis la création de notre station, de manière à faire face à ses répercussions déjà visibles, et d’autres plus que probables à venir.

Il est utile et indispensable de rappeler ici, qu’à l’heure où sont écrites ces lignes, 168 stations ont déjà disparu sur les 518 que comptait la France, et 190 sur le versant Italien des Alpes, comptage arrêté en 2011.


Il ne s’agît pas ici de faire du catastrophisme, il s’agit simplement de la démarche de quelqu’un qui se présente à vous pour être responsable, et être responsable c’est prévoir, y compris les hypothèses les plus pessimistes au cas où celles-ci devaient se réaliser.

Le discours local ambiant, et les seules stratégies pour l’avenir que l’on nous propose, consistent à s’appuyer sur le raisonnement cynique qui voudrait dire qu’une station dite « haute » comme celle de La Plagne, ferait partie des 24 dernières à perdurer d’ici la fin du siècle sur le territoire Français qui en comptent 350 à l’heure actuelle, à la suite du réchauffement climatique et ses répercussions diverses.

Nous serions donc tranquilles pour quelques dizaines d’années encore, et il ne serait pas urgent d’anticiper quoique ce soit.

Plus les autres stations dites « basses » ou moins hautes que la nôtre auront des problèmes d’enneigement, ou de températures suffisamment basses pour fabriquer de la neige artificielle, plus on aura du monde.

La stricte application du principe des vases communicants, voilà le raisonnement des décideurs locaux et ce qui motivent leur frénésie à construire toujours davantage, car la théorie des lits froids mise en avant pour justifier ces constructions, est une très mauvaise excuse, la pire des excuses qui soit.

Pour penser à ces transferts de clientèle, il faut déjà parier sur le malheur des autres, ce qui en soit, comme écrit plus haut, relève plus du cynisme que de la générosité, mais surtout, et c’est là que le bas blesse le plus, il est urgent que nos décideurs connaissent déjà notre environnement local.

Questions : Croyez-vous que notre domaine skiable d’altitude soit extensible à souhait, ou plus simplement, est-il prévu de l’étendre davantage pour accueillir à l’avenir les skieurs issus du « principe des vases communicants » ?

Ce dont nous sommes certains en revanche, c’est que ce principe de vases communicants va déjà s’appliquer au sein de notre station d’une manière certaine à terme, et il n’y aura plus beaucoup de place pour accueillir d’autres skieurs extérieurs à notre station en altitude, car nous avons nous aussi des stations basses sur notre domaine skiable me semble-t-il.

D’une manière générale maintenant, et dans cette hypothèse, allons-nous bénéficier d’un report de clientèle vers les stations d’altitude ou plutôt d’une désaffection du ski en tant qu’activité ?

Aura-ton en volume, suffisamment de skieurs pour faire fonctionner toutes nos nombreuses infrastructures lourdes et coûteuses, et que ferons nous de nos infrastructures qui pour certaines, seront devenues inutilisables ?

La rareté de l’offre engendrera mécaniquement une augmentation des tarifs c’est certain, qui de fait restreindra l’accès à cette activité à une frange de la population à très haut pouvoir d’achat. Le ski qui n’est déjà pas un loisir accessible pour tous, deviendra un loisir pour très très privilégiés, une clientèle très difficile à capter et à fidéliser, une clientèle très exigeante en termes d’offre et de services en regard de ses moyens, une clientèle qui peut se rendre n’importe où sur terre pour skier, là où l’offre est la meilleure sans se poser de questions de coût ou de distance. Y sommes-nous prêts dans tous les sens du terme ?

La réponse est évidemment non, nous en sommes même très loin, et notre domaine skiable à lui seul, bien qu’un des plus attrayants ne suffira pas à lui seul à participer à la décision de se rendre chez nous ou pas.

Nous avons donc beaucoup à faire et dans beaucoup de domaines pour anticiper les changements à venir.

Nos ressources en eau seront-elles toujours les mêmes dans le futur, seront-elles extensibles à souhait ?

Je pourrais encore décliner les vraies questions à se poser pendant encore quelques lignes, mais il suffit d’une seule de ces interrogations pour ouvrir un débat à elle seule.

Malgré cela, on nous répond par : « il faut continuer de construire plus qu’avant, ne changeons rien et la génération suivante avisera au cas où ». C’est le « au cas où » qui pose un problème.

Quand on est responsable, on doit faire preuve de responsabilité, et dans le cas présent, faire preuve de responsabilité ne signifie pas de mettre les problèmes de côté ou sous le tapis, et les léguer à ceux qui nous suivent, car il s’agît bien là de transférer les charges liées à tous ces aménagements à la génération qui suit dont il est question et pas autre chose.


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Il ne suffit pas non plus de faire mine d’associer les jeunes à la vie de sa commune en créant une commission dédiée ou en décidant de mettre quelques jeunes au sein du conseil municipal, et en même temps de mettre dans leurs sacs à dos ou leurs cartables une bombe à retardement qui explosera dans 18 ans ou moins.

Et si Mme le Maire, vous demandiez l’avis de cette génération qui aura à gérer ce que vous avez imaginé lui léguer, ce serait la moindre des choses n’est-ce pas ?

Il s’agirait là d’une première, car ces derniers n’ont jamais été consultés quand il s’agissait des choix à faire pour leur futur au sein de notre commune.

Malheureusement, j’ai bien peur qu’il ne soit trop tard pour nos jeunes, car notre maire a déjà engagé notre commune pour les 30 ans à venir, sans consulter qui que ce soit pour des enjeux aussi importants, nos jeunes en particuliers apprécieront.

Rajouter encore du béton de toute part, en montagne comme en vallée, puiser davantage dans nos ressources naturelles, doit être la politique écologique et la vision d’un vrai développement durable que notre maire a décidé de mettre en oeuvre pour notre avenir, et pour celui de nos jeunes. Ce n’est pas l’apparition récente d’un véhicule électrique dans la place réservée de notre maire devant notre mairie qui fera de lui une personne soucieuse de notre environnement pour autant, alors que dans le même temps, celui-ci compte construire près de 70 000m² touristiques pour 3300 lits supplémentaires entre le site de Plagne Aime 2000 et celui de Plagne Montalbert. Encore un écran de fumée de plus…voilà la vraie vision écologique du monde de Mm Maironi-Gonthier, comme quoi, « il y en a qui ne doutent de rien », et prennent leurs administrés pour de vulgaires électeurs qui n’observent pas, ne réfléchissent pas, et sont prêts avaler n’importe quelle couleuvre, du moment qu’elles soient prétendues « vertes ».

Cela fait près de vingt-cinq ans que j’interpelle les décideurs dans notre vallée, y compris notre maire en place durant son mandat, qui je le rappelle, est élu également depuis tout aussi longtemps, pour leur dire que nous devions tout faire pour ne pas laisser dépérir l’existant, le rendre plus performant à tous les niveaux, et en même temps diversifier nos activités, car tout baser sur l’économie liée au ski était dangereux sur le long terme pour de multiples raisons, et voici qu’aujourd’hui plusieurs de ces raisons se conjuguent et vont commencer à nous poser des problèmes.

Ceux qui étaient réellement en prise directe avec la réalité du terrain, n’ont pas eu besoin d’attendre le rapport du GIEC pour comprendre que la terre se réchauffait, car nos glaciers sur le sommet de Bellecôte fondaient à vue d’oeil il y a déjà bien longtemps. Qu’a t’il été fait pendant toutes ces années à part construire de nouveaux lits ?

Réponse : rien d’autre, jusqu’à arriver aujourd’hui à l’absurdité ultime qui consiste à rajouter à nouveau 3300 lits en des dizaines de milliers de mètres carrés entre Plagne Aime 2000 et Plagne Montalbert, alors que tous les voyants sont quasiment tous au rouge pour l’avenir.

On ne construit pas pour répondre à un besoin immédiat ou pour laisser une trace de son passage, on construit suivant un plan qui doit s’inscrire dans le temps, avec une logique qui doit prendre en compte tous les scénarios d’avenir, car ce sont les générations qui suivent qui vont hériter des choix faits par nous-mêmes aujourd’hui, et non pas nous.

C’est là toute la différence entre avoir de vrais responsables et des irresponsables.

Être responsable vis-à-vis des générations futures, c’est anticiper en imaginant ce que pourrait être le meilleur avenir que l’on voudrait leur préparer, en analysant notre monde, son évolution probable, et les tendances qui se dessinent, tout en impliquant au processus de décision ceux qui seront notre avenir, c’est-à-dire nos jeunes.

Et là le constat est sans appel, les jeunes ne veulent pas et on peut les comprendre (puisque nous sommes nombreux à partager cet avis), d’un monde que les adultes s’emploient à détruire méthodiquement, en faisant absolument n’importe quoi, sans se préoccuper de nos ressources, comme si ces dernières étaient inépuisables.

S’il y a une politique à mettre en oeuvre à laquelle tout le monde devrait adhérer, c’est celle qui vise à garantir notre avenir au sein de notre vallée, sous la forme actuelle, ou sous une autre forme, avec comme préoccupation première notre qualité de vie et celle de notre environnement que l’on doit protéger et préserver pour nous-mêmes, pour nos visiteurs, et surtout pour les générations futures.

Oui pour le développement de notre bassin Aimerain, mais il devra être durable ou ne sera pas.

Les romains après qu’ils aient conquis nos vallées, avaient choisi Aime comme capitale des Alpes Grées, ce qui était un événement de la plus haute importance à cette époque, et certainement pas un hasard.

À nous maintenant 2000 ans plus tard, de donner à Aime un nouveau statut de capitale, celle du développement durable en zone de montagne, afin que nous soyons un modèle du genre dont tous pourront s’inspirer.

Nous avons l’environnement idéal pour mener à bien ce projet d’avenir, et les capacités si nous savons mettre nos cerveaux et nos bras en commun, et réunir les conditions nécessaires à cette réussite.

L’économie verte encore appelée croissance verte, n’est pas une lubie de quelques illuminés à tendance écologiste, c’est l’économie de demain, créatrice d’emplois futurs selon l'Organisation Internationale du Travail qui assure que, d'ici 2030,


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24 millions d'emplois pourront être créés dans le monde grâce à cette économie. Allons-nous passer à côté de cette opportunité et nécessité ?

La croissance verte est l'art de continuer le développement économique tout en préservant nos ressources naturelles indispensables à ce propre développement. On est pas du tout dans une logique de croissance zéro, comme on le lit trop souvent, mais bien dans l'idée de trouver un compromis entre le développement durable et une progression économique constante.

Comme 2030, c’est demain, à nous de prendre ce virage et notre part de cette future croissance, d’autant plus qu’il n’y a que des avantages à en tirer, car cette économie est d’abord génératrice de bien être pour tous en améliorant notre qualité de vie.

Nous devrons évidement appliquer ce modèle à notre station, ce qui nous positionnera comme des pionniers en la matière, et c’est ce qui assurera à terme son devenir en anticipant les effets du réchauffement climatique sur son fonctionnement, qui sans doute devra être différent de ce que nous connaissons à l’heure actuelle.

Quel meilleur laboratoire d’expérimentation que notre station et son environnement montagnard que bon nombre critiquent pour être ce qu’il ne faut pas faire ou plutôt plus faire en zone de montagne, pour mettre en pratique sur un exemple des plus concret, les solutions du futur destinées à limiter au maximum l’impact de telles structures sur l’environnement, qui pour l’instant nous permettent d’exister faute d’autre modèle économique.

Il nous faut transformer ce qui va être à terme un handicap en avantage.

Ce nouveau mode de développement économique associé dans un premier temps à notre modèle existant que sont les sports d’hiver, sera le garant de la conservation de nos emplois et d’une fréquentation pérenne de notre vallée, qui sera encore plus accueillante et attrayante, pour nos touristes comme pour les résidents, ainsi qu’un vecteur de communication des plus efficaces. La Plagne : « de l’or blanc à l’or vert ». Le slogan est déjà tout trouvé.



-----------------------------------------------------------------------Gouvernance locale----------------------------------------------------------------------


Pour mettre en oeuvre une telle politique d’avenir localement, il nous faudra être bien plus unis qu’à l’heure actuelle, car bon nombre des dysfonctionnements rencontrés au sein de notre commune ne sont que la conséquence d’une gestion au jour le jour des dossiers importants, au gré des envies des uns ou des autres, sans vision à long terme et le résultat d’une gouvernance non adaptée de notre station.

Quand il s’agit de communiquer vers l’extérieur concernant notre station de La Plagne au sein de notre bassin Aimerain, personne ne fait le distinguo entre les communes qui constituent La Plagne, nous parlons d’une seule et même voix, et dès qu’il s’agit de « marquer des points » dans son fief, l’unité vole en éclat.

Que valent nos intérêts respectifs en regard de l’intérêt commun d’Aime et de Mâcot qui ont la même activité économique, sur le même territoire avec le même but et les mêmes clients depuis 60 ans ?

Il n’y a plus de limites administratives entre nos deux territoires depuis longtemps dans l’esprit des habitants de nos deux communes, mais ce n’est pas le cas dans l’esprit de nos dirigeants qui privilégient la sauvegarde de leurs postes respectifs plutôt que l’intérêt collectif.

Le temps des seigneurs locaux est révolu. Nous n’en sommes plus à convoiter le territoire ou le budget de notre voisin ou à ériger des murs fussent-il dans les esprits.

Pour exemple, dans l’intérêt supposé de notre commune d’Aime concernant le projet de liaison vallée-station, notre maire nous a dit en réunion publique qu’il compte faire participer nos amis de la Plagne-Tarentaise à hauteur de 80% dans le fonctionnement de cette future installation, et nous Aimerains pour les 20% restant. Dans le même temps, notre maire cherche à augmenter notre pouvoir de décision au sein des instances intercommunales en modifiant les équilibres des uns et des autres au sein de ces structures au désavantage de La Plagne Tarentaise.

En tant qu’Aimerain soucieux des finances de sa commune, je devrais être heureux de savoir que nous pèserions davantage dans les prises de décision, et que par la même, nous financerions nos projets à hauteur de 80% avec l’argent de nos voisins. Méthode idéale me direz-vous si l’on est si peu soucieux des intérêts de notre partenaire de toujours, sauf qu’en entendant cela, nos amis de La Plagne Tarentaise, fervents défenseurs des intérêts de leurs contribuables, ne l’entendent pas de cette oreille évidement. Dans le cas cité plus haut du projet de liaison vallée-station, ces derniers ne font absolument rien pour faire avancer un projet qui pendant six ans a été porté quasi uniquement par notre maire, qui avait même en plus décidé d’un tracé qui profitait à 80% à notre commune. On compte donc faire financer nos projets à 80% par nos voisins, cela en grande partie sur leur territoire et nous en retirerions 80% des bénéfices. Que demander de mieux ?


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Le résultat, tout le monde l’a sous les yeux : rien ne se fait et se fera en proposant un tel marché de dupe à notre unique partenaire sur ce projet comme sur d’autres, preuve s’il en est qu’à vouloir gagner sur tous les tableaux au prix de tous les manquements à l’éthique et au respect que l’on doit à ses partenaires, on perd sur tous les tableaux, et cela au désavantage des habitants de notre commune nouvelle en premier lieu. Je ne peux dire que mon opposition face à cette façon de procéder qui est insultante pour nos voisins de Mâcot, et ne fait que faire naître chez eux un sentiment d’agacement à minima, mais surtout de colère occasionnée par les pratiques de notre commune à son encontre.

Que notre maire se rendre enfin compte que l’on ne peut pas tout faire, tout dire, tout tenter, sans qu’en retour l’on provoque le rejet et la colère.

Que nos amis et voisins de toujours sachent que pour ma part, et je suis certain qu’il en est de même pour mes concitoyens, que nous nous désolidarisons totalement de la démarche de notre maire et de ceux qui le soutienne dans cette entreprise menée contre les intérêts de la commune de la Plagne Tarentaise, et à la sortie contre les intérêts de notre bassin Aimerain tout entier.

Voilà pourquoi ce projet est toujours à l’état de projet six années plus tard, alors que notre maire en a fait un des trois sujets majeurs de son mandat, et que bon nombre de projets importants ne verront jamais le jour.

Ce qui est encore plus surprenant dans la méthode employée par notre maire pour finalement ne pas arriver à ses fins, c'est que dans le même temps nous allons être dépendants à 100% de la commune de Mâcot concernant l’approvisionnement en eau potable du projet d’Aime 2000, qui se trouve être également un sujet majeur de son mandat.

Que celui qui comprenne quelque chose à la vision stratégique des choses de notre maire me le fasse savoir, car quand on est dans une telle situation de dépendance vis-à-vis d’un tiers, on devrait plutôt en faire un ami que l’on respecte, plutôt que de le pousser à devenir notre ennemi et à ne pas participer à nos projets communs. Tout cela démontre à nouveau qu’entre les faits et les discours, il y a un monde qui n’est pas celui que notre maire ne cesse de nous décrire, la vérité elle, n’est pas aussi agréable à entendre.

Cela pose d’ailleurs question quand nous observons les regroupements récents au sein de nos communes, surprenants pour certains, qui démontrent plus les luttes de pouvoir à la tête des exécutifs locaux, que la volonté des habitants eux-mêmes, car s’il y avait eu un référendum local au niveau de toutes les communes concernées, il y a fort à parier que le résultat aurait surpris grandement nos élus quant à leurs calculs initiaux.

Que dire également de cette course absurde à l’appropriation du nom « La Plagne » en bonne place dans l’intitulé de nos communes nouvelles, ou Aime a été plus rapide que nos voisins. Mâcot y a même perdu son nom historique, mais pas Aime, c’est ridicule…

Cela doit changer car cela nuit grandement à la bonne marche de notre station et de notre vallée et cela dans l’intérêt de tous.




------------------------------------------------------------------Proposition démocratique------------------------------------------------------------------


Concernant maintenant le mode de scrutin et ses conséquences, les choses étant ce qu’elles sont, il n’est plus possible de voir une liste qui, après avoir obtenu 55.8% des suffrages, se retrouve avec 78% des sièges (21 sur 27), et à exercer un pouvoir absolu.

Il n’est plus possible en 2020 d’avoir une commune coupée en deux par des règles de scrutin qui ne prennent pas en compte la diversité de l’électorat alors que nous devrions être tous soudés en fonction de ce qui a été expliqué précédemment.

Quand il s’agit de décider, c’est 55.8% qui décident, mais quand il s’agit de régler la facture des erreurs c’est 100% de la population qui paie l’addition.

Cela n’est plus possible, c’est pourquoi, comme nos règles ne changent pas, je propose que nous procédions différemment, tout en restant dans un cadre légal évidemment. Il faut provoquer en dehors du cadre de l’élection les conditions d’une écoute la plus large possible de notre population en faisant en sorte que tous aient la possibilité de faire part de leurs attentes et de leurs suggestions, puis en faire la synthèse et bâtir un projet en fonction.

Le grand débat National que l’on a connu récemment était une bonne idée en soit, sauf qu’il a été contraint par l’actualité, et organisé une fois l’élection passée.

Écouter c’est bien, mais transformer l’écoute en actes qui en découlent c’est encore mieux.

Je pense qu’il est urgent de prendre en compte les desiderata de notre population bien avant que les problèmes ne surviennent, et que les dirigeants ne prennent pas leurs désirs ou leurs rêves pour ceux de leurs concitoyens.


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J’ai pour ma part une autre idée de la démocratie que je veux plus participative et plus représentative des souhaits émis par l'ensemble de notre population. Ce n’est qu’à cette condition que notre commune sera plus unie, et que toutes les forces pourront s'additionner au lieu de s'opposer.

Il faut mettre en place les conditions d’une démocratie qui permettra à nos concitoyens d’être des acteurs permanents de la vie de leur commune, et non pas une fois tous les six ans.

Ceci fera partie des idées maîtresses que je compte soumettre, en allant encore plus loin dans cette voie que ce qui n’a jamais été fait auparavant.

Pour preuve et pour commencer dès aujourd’hui à joindre les actes à la parole, cela à moins deux mois des prochaines élections, je ne vais donc pas choisir des visages seul dans mon coin en les enfermant dans le cadre rigide d’un projet que j’aurais imaginé seul ou presque, tel que nous l’avons connu depuis toujours.

Je ne suis pas à court d’idées ou de projets, ni en déficit de connaissances au sein de notre vallée, mais je n’ai pas la prétention de croire que mes idées ou mes projets soient les meilleurs, et que mes connaissances soient les plus à même de représenter l’ensemble de notre population.

C’est pourquoi je propose, à tous ceux qui désirent s’impliquer dans une équipe municipale ou simplement faire part de leurs avis ou suggestions, de me rencontrer pour que nous puissions échanger autour des sujets importants pour notre commune, que nos idées et souhaits soient mis en commun, et que des pistes de réflexions et de travail soient identifiées afin de déterminer au plus près et au plus juste, ce qu’une très large majorité de nos concitoyens voudraient voir être mis en place pour leur quotidien et leur avenir au sein de notre commune nouvelle.

Le mot d’ordre n’est pas qui m’aime me suive, mais si vous avez vraiment envie d’être représenté efficacement, de voir vos idées et souhaits être réellement mis en oeuvre, et que l’on vous consulte avant de valider chaque événement important pour notre commune, alors rejoignez moi pour que nous bâtissions ensemble un projet désiré par tous.

Je ne serai que le catalyseur, le fédérateur, et si nous sommes élus, le modeste coordonnateur avec ma future équipe du ou des projets choisis.

L’occasion n’est pas souvent donnée en amont d’une élection d’être totalement impliqué dans la construction du projet pour lequel on va devoir se prononcer, donc n’hésitez pas à rejoindre ce nouveau projet démocratique pour notre commune nouvelle.

Il y en a qui parlent de démocratie, et il y en d’autres qui la mettent en pratique, je fais pour ma part partie de la deuxième catégorie.

Les promesses c’est ce que l’on a eu jusqu’à présent, maintenant ce seront des engagements fermes et réalistes, et surtout des actes. Terminés les changements de cap ou actes importants en cours de mandat non prévus lors de l’élection, sans approbation de la partie la plus large possible de la population par le biais d’une consultation à définir.

Les chèques en blanc pour six années sans contrôle feront partie du passé, et le conseil municipal ne sera plus une simple chambre d’enregistrement comme à l’heure actuelle, ou à peine une dizaine de citoyens peut assister faute de place, preuve s’il en est de la place que notre maire compte donner à ses concitoyens au sein des débats : une dizaine de places pour 4500 habitants.

Si toutes les décisions n’étaient pas prises en amont au sein des commissions, et que le conseil municipal était vraiment un lieu d’échange et de débats ou les non-élus pourraient apprendre tout du fonctionnement de leur commune, il y a fort à parier que dix chaises ne suffiraient pas.

Les mots d’ordre du mandat si vous me faites confiance, seront le respect des engagements pris et de la parole donnée, le respect des deniers publics ainsi que leur bonne utilisation, la réduction des déficits, l’écoute, la promesse d’une démocratie participative, l’anticipation, la cohérence, l’unité, le dynamisme, l’innovation, l’écologie, le développement durable.

Cette liste n’est pas exhaustive et n’est pas rédigée par ordre de priorité, tout doit être mené de front, car tous ces paramètres interagissent entre eux.

Tout sera mis en oeuvre pour que notre commune soit performante et devienne un modèle de gestion du présent et d’anticipation de l’avenir.

A très bientôt


Jacques Duc

N’hésitez pas à me contacter par le biais de mon site internet : www.alp-2020-jd.com